« J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé », affirmait Voltaire. Pour André Comte-Sponville, philosophe et auteur d’une trentaine d’essais, la formule marque le début du pan-médicalisme, une civilisation qui pose la santé comme valeur suprême. Il constate que, de plus en plus, on exige de la médecine pas seulement la santé, mais surtout le bonheur. Dans l’élan, on va peut-être bientôt lui demander de prendre la place des politiques pour soigner les maux de notre société.
Docteur, j’ai mal à mon bonheur
Catégorie
Société
INTERVENANTS
André COMTE-SPONVILLE
THÉMES
Médecine
ANNÉE
2016