Jean-Laurent Casanova, pédiatre et immunologiste (Institut RF)
La grande majorité des infections sont silencieuses, il y a rarement des formes sévères qui engagent le pronostic vital. La question c’est pourquoi ces variabilités inter individuelles. Nous avons découvert la cause des formes sévères dans 15% des cas. Dans 5% des cas, les malades abolissent ou réduisent la production d’interférons dits de type 1 qui sont des molécules antivirales et pour un peu plus de 10% des cas, les patients portent des auto anti corps contre les mêmes interférons de type 1. Ces malades graves n’ont pas d’antécédent d’affection virale grave. Pour les mutations dans les gènes qui contrôlent la production d’interféron, on a des preuves comme on l’avait découvert dés 2015 avec des cas graves de grippe dite maligne. Ces découvertes ont des implications diagnostiques et thérapeutiques.