Bruno Lina, virologue (Université Lyon 1)
Ce virus sort d’un réservoir animal. Son ancêtre vient de la chauve-souris.
Ce virus est parfaitement adapté à l’homme et se multiplie très bien chez l’homme dans les voies aériennes supérieures à la différence des coronavirus comme le MERS ou le SARS. Il se comporte comme un virus pandémique. Ce sont de très gros virus, très stables. Il mute peu. Il a un système qui corrige ses erreurs ce qui explique qu’il varie si peu. Ce virus peut impacter d’autres organes que les voies aériennes. Il y a des atteintes pulmonaires profondes, mais aussi cardiaques, rénales, neurologiques, cutanées. Ce sont les cellules des capillaires qui s’infectent et que le virus détruit. On a déjà des connaissances robustes sur le virus mais on a encore tellement de choses à apprendre.